Pigalle la nuit

Pigalle la nuit

« Je m’en vais voir les petites femme de Pigalle, toutes les nuits j’effeuille les fleurs du mal… »

 

J’étais un tout jeune adulte lorsque j’arrive à Paris et, le hasard faisant bien les choses, j’arrive de ma province à la gare saint Lazare. Derrière celle-ci se trouve la place Clichy et, tout à côté, Pigalle. De suite je prends de la hauteur en louant une chambre de bonne au dernier étage d’un immeuble situé en plein cœur du Paris by night. Peur de mourir un jour, je vis la nuit à 100 à l’heure entre bars et restaurants qui regorgeaient de monde et quand sur le long boulevard avec mes amis nous rentrions chez nous sous une lune sereine, le Sacré Cœur se faisait inonder par le soleil levant.  Je me souviens de ces lumières vives où la lettre X en grand format ressortait des façades des boutiques du rez-de-chaussée. Tout comme moi, la station Blanche avait mauvaise mine. Les ailes du Moulin Rouge (formant elles aussi un X) tournaient au-dessus de l’entrée principale... 

P1110383P1110385P1110408P1110418P1110396