Août 1944

André un tout jeune étudiant résistant se voit remettre un fusil, des balles et quelques grenades et doit avec deux autres jeunes étudiants Raymond et Bernard partir à l’assaut de l’Hôtel-Dieu. Ils descendent les escaliers et se retrouvent à l’extérieur du bâtiment, pas un bruit, pas un Allemand en vue, vite ils longent le bâtiment et son annexe qu’ils contournent un peu plus loin. Ils ajustent leurs brassards « FFI » au bras gauche avec la croix de Lorraine en imprimé. Bernard le plus rapide des trois court à travers la place, lorsqu’une balle siffle et finit par se loger dans l’écorce d’un arbre derrière lequel il s’est caché. Sans hésiter, André ajuste son fusil et loge une balle en pleine tête au milicien en faction derrière sa fenêtre. A grandes enjambées, ils courent et vont se protéger derrière la bouche du métro Cité. Reprenant leur souffle, les trois Parisiens respirent cette odeur de campagne où les fleurs abondent le long des allées. Ils se désaltèrent à la  fontaine Wallace, lorsqu’ils entendent des bruits sourds d’obus, mais aussi des coups de mitraillettes à répétition de l’autre côté de la rive.

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